samedi 14 mars 2009

DEAUVILLE




Ah ... que ça fait du bien. 2 jours de vacances qui tombait à pic pour féter en avance les 40 ans de ma douce. 2 jours passés à voir des films au 11 e festival du film asiatique deDeauville. On s'y rendait pour la 3ème fois. On adore tous les 2 ce cinéma. On a donc pu voir 8 films. D'horizons aussi variés que le Japon, la Corée du Sud, le Kirghisztan, la Thaïlande, et Hong Kong, bien sûr. 8 films complètement différents. Des univers qui vont du film d'époque, en costume, au polar glauque, en passant par le film d'auteur, ou le film musclé. 8 bons films en plus, choisis en se fiant au résumé du programme, soit 10 lignes. 8 films dont on ne savait rien en arrivant. De jeunes réalisateurs (la trentaine) dont c'était le 1er, 2e ou xème film. Lequel retenir ? 3 à mes yeux, dont 2 issus de la catégorie Action Asia. "The divine weapon", titre de mauvais goût qui cache un bijou, un film coréen en costumes qui nous raconte entre autres, l'invention du "lance-missile", 300 ans avant sa découverte par l'europe. On oublie trop souvent que la Chine a inventé la poudre à canon il me semble. Film magnifiquement interprété, avec un humour très communicatif, des batailles époustouflantes, épiques, comme on les aime.


Et "The Chaser", premier film Coréen de Na Hong-jin, polar noir, violent, frustrant, tendu. Sur le thème rabatu du serial killer, le réalisateur arrive à nous surprendre et nous tenir en haleine pendant plus de 2 heures, jouant avec nos nerfs comme rarement ça m'est arrivé en tant que spectateur, avec une fin politiquement incorrecte, le genre de film qui vous laisse un sale gout dans la bouche.


Et enfin "Chant des mers du sud", le film Kirghize. Comment la naissance d'un enfant pas comme son père, vient troubler la quiétude de 2 amis, voisins, travaillant au même endroit, tous les 2 déracinés. Un film, un conte, sur la difficulté de vivre à un endroit qu'on a pas vraiment choisi, qu'on subit, pour diverses raisons. Avec des paysages magnifiques, et des comédiens d'une fraicheur vivifiante, malgré le fond de l'histoire.




En tout cas, tous ces films bénéficiaient d'acteurs et d'actrices incroyables, investis, justes, touchants, pris dans des shémas narratifs qui sortent des sentiers battus, et mis en lumière avec un talent (surtout les passages tournés la nuit) dont les français devraient prendre de la graine !!!


Cerise sur le gateau, sur le marché on a trouvé un vendeur de DVD pas cher, spécialisé dans le film asiatique, de quoi continuer à voir du film asiatique pendant quelques semaines, hihihi !

3 commentaires:

Sandrine chezGus a dit…

Quel talent! Je suis toujours bluffée par ce genre de surprises. Ta chérie a de la chance.

Et bravo pour la sortie de Black Jack; j'espere pouvoir le trouver à la librairie du coin (qui est malheureusement le centre culturel Leclerc, à defaut d'avoir une vraie libraiire dans le coin).
à bientot dans le sud ouest

will a dit…

Salut Sandrine
merci pour le compliment, et pour Balck Jake, je pense que tu devrais l'y trouver, les espaces culturels leclerc sont bien, en général.

Akwell a dit…

Comme promis, j'ai fait un rapide petit tour de ton blog, je prendrais un peu plus le temps dans les jours à venir. Mais j'aime déjà beaucoup. Je vais de ce pas dévorer Bloody September, et encore merci pour la dédicace.

Ah et "frustrant" est un des seuls termes dont je n'ai pas qualifié The Chaser dans ma review, mais effectivement le terme définit exactement la sensation que l'on a en regardant le film.
Et le lien d'accès mon site est:
http://anothershittyblogaboutflicks.blogspot.com/. Enjoy ! et à une prochaine !